Retour sur l'île du Nord en ferry. Grand moment de solitude quand en regardant un film dans l'espace ciné (parce que oui il y avait un espace ciné dans le ferry) tout le monde s'est mis à rire sauf nous qui étions resté stoïque. Il y avait une blague et on n'avait rien comprit. Y'a encore du boulot sur l'apprentissage de l'anglais. Aussi dans le ferry, je tente désespérément de recoudre mon pantalon avec un bout de ma serviette que j'ai découpé afin de maintenir en vie ce pauvre pantalon que je porte presque tous les jours depuis le début de ce voyage. Résultat ma serviette à un carré en moins, mon pantalon une belle cicatrice et moi je suis fière du résultat!



Arrivé à Wellington on commence à faire le tour des auberges de jeunesse à pied mais très vite on se rend compte que tout est plein. Merde, c'est vrai que c'est le weekend, on pense jamais à vérifier ce genre de chose. On ne peut pas dire que ce voyage nous ait vraiment apprit à nous organiser. Au bout d'un moment on a en marre de marcher pour rien alors on commence à passer des coups de fils. Mais là encore c'est toujours la même rengaine "désolé nous sommes complet pour le weekend". Bon finalement on arrive à en trouver une à seulement 1/4h de marche de centre. L'ambiance y est détendu, voire carrément à la fête car la moitié des résidents sont là depuis longtemps et profitent du weekend dans une ambiance joyeuse (sous entendu ils sont tous bourrés).



Le lendemain c'est parti pour la visite de la ville. On commence par un bon petit-déjeuner dans la Cuba Street qui est la rue la plus animée de la ville. Autant les néo-zélandais ne sont pas réputé pour leur cuisine, autant se sont des grands malades du breakfast: panckakes avec bananes et bacons arrosés de sauce légèrement sucrée, menu cholestérol avec supplément je-te-défonce-les-papilles, trop bon.



Une fois le ventre bien rempli, direction le Te Papa Tongarewa Museum. Le plus grand musée de Nouvelle-Zélande. 6 étages parfaitement adaptés à tout public, neuf, interactifs, beaux, avec ou sans guide, café, aire de jeux, de repos, vous pouvez y passé une heure, une journée ou deux sans problème, partir et y revenir 2h plus tard, il est gratuit! C'est le must des musées qu'on est jamais fait et pourtant la Nouvelle-Zélande est vraiment bien fournit en musée de qualité. On a tellement aimé ce musée que le lendemain, avant de prendre notre bus, on y est retourné faire un tour.



Le soir, on est retourné dans la Cuba Street pour profiter de l'atmosphère décontracté autour de quelques verres de Sauvignon et de bières en profitant d'un concert dans un bar. 



Bilan, Wellingtown est une chouette capitale. On ne se sent pas étouffé par la foule, les gens sont détendus et aime faire la fête, on y mange gras mais c'est tellement bon et ils ont le meilleur musée au monde. Le seul point d'ombre c'est la météo. Il pleut presque tout le temps. Mais à part ce détail qu'en tant que breton adopté on balaye vite d'un revers de main, on a adoré cette ville.