Dès le premier jour de ballade, en se rendant sur la place de l'Emmam Square on fera plusieurs rencontres (à Isfahan les gens viennent spontannément nous parler partout où l'on va) mais je ne vous en raconterais que quelques unes des rencontres que l'on a fait à Isfahan.


- Nous faisons la rencontre d'un iranien qui parle parfaitement français et nous partons boire un thé avec lui. Sur ces conseils nous prenons du thé au safran (vraiment trés bon). La discussion ne sera pas très longue mais nous aura permit d'en apprendre d'avantage sur la vie quotidienne en Iran.


- Le premier jour, dès le matin, nous rencontrons un vieux monsieur de 84 ans qui parle superbement bien l'anglais, qui est très bavard et qui nous explique l'histoire des monuments et places que nous voyons autour de nous (avant et après la révolution islamique). Comme notre niveau d'anglais est très moyen, qu'il parlait très vite et parfois sans articuler on n'a malheurement pas pu comprendre tout ce qu'il nous racontait. Au moment du déjeuné, il nous emmène dans un petit restaurant qui semble très réputé vu la foule qui attend pour avoir une table. On déguste ensemble un Béryani. C'est un plat typique d'Isfahan qui est très très très bon et pas chère (voir l'article les anecdotes et dégustations). Il nous propose ensuite que l'on se retrouve dans la soirée pour nous emmener dans un Zukhraneh (maison la force traditionelle). Et c'est là que le gentil vieux monsieur se dévoile être en fait un guide touristique un peu frauduleux. Je ne vous racontes pas en détails toute l'histoire car ce serait trop long, mais au final, on lui cédera 300.000 rials (soit 6€ mais en Iran c'est l'équivalent d'un repas au restaurant pour 2 personnes) sans même aller au Zukhraneh!


- Grâce au couchsurfing, nous avons eu la chance de faire la rencontre d'Ali. Il ne pouvait pas nous héberger mais il a sacrifié toute une matinée pour nous faire visiter la ville avec sa voiture. C'était génial car, sans lui, nous aurions surement eu du mal à voir tous les ponts de la ville, de comprendre pourquoi il n'y avait plus d'eau et de comprendre le profond sentiment de tristesse des habitants de la ville par rapport à cette pénurie d'eau. Il nous a également fait découvrir des spécialités locales: yaourt à boire salé avec des sucreries et un yaourt sucré au safran et gélatine de poulet (voir article sur les anecdotes et dégustations).


- Après avoir visité la Jameh Mosquée, nous avons fait une pause (pique-nique et sieste) dans un parc. A notre réveil, un homme qui travaillait à côté est venu à notre rencontre. Il ne parlait ni anglais ni français mais nous a offert spontanément un thé, une barre chocolatée et même un porte bonheur pour moi. On arrive à comprendre que si nous revenons plus tard, il y a un Zukhraneh (maison de la force) collé au parc, ouvert gratuitement au public et que nous pourrions y aller ensemble. Malheureusement, nous ne pouvons pas y aller car un bus nous attend pour quitter la ville. Peu de temps après l'avoir quitté, nous sommes interpelé dans le même parc par un groupe de jeunes femmes qui nous propose de les rejoindre pour fumer une chicha ensemble. L'ambiance est franchement à la rigolade et la bonne humeur, alors que là encore, elles ne parlaient pas anglais.