Fait exceptionnel, qui ne nous était jamais arrivé depuis notre voyage, nous avons remonté le temps. Je m'explique, nous sommes partis de Nouvelle-Zélande le samedi 17/02 à 18h20 et on est arrivé le même jour à Buenos Aires à 16h40. C'est pas énorme comme truck?! La médaille: on a gagné un jour sur notre voyage. Le revers de la médaille: on a mit une semaine à se remettre du décalage horaire, c'est de loin le plus violent qu'on est eu.


Mais le changement d'horaire n'a pas été le seul décalage auquel nous avons du faire face. Toujours sur le thème de l'heure, ceux qui nous a agréablement surprit, c'est qu'à l'inverse des néo-zélandais ici on mange tard et on traîne le soir. Enfin un peu d'animation dans les rues, on adore. En plus il fait chaud, c'est les vacances d'été des argentins alors la fête bat son plein. 


Autres gros changement pour nous, l'urbanisme. Même si nous avions passé nos derniers jours dans les capitales kiwis, on s'était bien habitué à la nature et aux grands espaces verts. Or, ici, ce qu'il y a de grand (voir gigantesque) ce sont les lignes droites. Toutes la ville est établie en quadrillage, on a parfois marché des kilomètres tout en restant sur la même rue. Alors quand on te dis "c'est au bout de la rue" tu t'inquiètes.


Le changement gastronomique a été aussi frappant. En NZ, pour faire attention à notre budget on avait prit l'habitude de se faire à manger (souvent des salades de lentilles et crudités) en des proportions justes. A Buenos Aires, on s'est fait quelques restos et je peux vous dire que les assiettes sont gargantuesques. Un seul plat suffisait pour deux personnes. On oublie entrée et dessert, y'a plus de place. La seule doucerie qu'on se permettait c'était celle du petit-déjeuné: pain et dulce de leche (confiture de lait). Un régal. 


Enfin, dernier décalage: notre niveau d'espagnol qui était vraiment tout pourri. Après 6 mois a avoir trimé pour apprendre l'anglais, on était content d'arriver enfin a avoir des discussions plus poussées, de pouvoir comprendre et se faire comprendre dans la majorité des cas. Mais arrivée en Argentine tout s'est écroulé. Retour à la case départ, on comprend rien et on arrive pas à se faire comprendre. Je vous dit pas le bordel le 1er jour, quand on est arrivé à l'hôtel (ou plutôt logement chez l'habitant) et que la maîtresse de maison ne parlait absolument aucun mot d'anglais. Au bout de 5 minutes de long monologue on a comprit qu'elle nous parlait du petit-déjeuné, et 5 minutes à écouter quelqu'un parler sans comprendre c'est très long. On a également dû s'armer de patience quand on a voulu acheter une carte sim prépayée et que la vendeuse non plus ne parlait pas anglais. On rajoute à cela le fait que les argentins ont un accent terrible, nos 1er jours ont été folklo. Heureusement, ils ont aussi été d'une grande aide et d'une grande patience avec nous.


Voilà comment ce sont passés nos premiers pas sur ce continent et ce n'était que le début de l'aventure.