On ne peut accéder à l'île de Karabane qu'après ½ de pirogue. Deux options pour cela : soit privatiser une pirogue pour pouvoir aller et venir comme bon nous semble ou bien prendre la pirogue villageoise qui ne fait qu'un aller et un retour par jour. Comme on est joueur, on a choisit la pirogue villageoise.


Obligé de rester une nuit sur l'île, nous posons nos bagages au campement de Sophie (grâce aux contacts d'Aziz – cf articles sur la Casamance). Le logement comporte seulement 3 chambres. Un peu éloigné de bourg du village, il faut marché 10 minutes de long de la plage y accéder. Les voisins sont des locaux rasta très accueillant… Bref on est bien, au calme. 

L’atmosphère qui règne sur l'île est paisible. Les gens prennent le temps de se laisser vivre. Et même si la vie est parfois difficile pour les locaux, ils ont cette faculté de relativisé qui nous a épaté. 


Karabane fait partie de la région de Casamance et comme la majorité des gens de la région, l'hospitalité y est légendaire. Nous nous sommes fait plusieurs fois invité à manger par des inconnus alors que nous marchions dans la rue ; des ouvriers en pleine reconstruction de l'église bretonne nous on fait rentrer sur le chantier et fait une visite privée ; Simon (le frère de Sophie) nous a fait une visite de l'île et de ses vestiges ; on est allé danser en « boîte » dans une soirée organisée par les jeunes l'île ; Vieux, un barman à offert un de ses bracelets perso à Alrick…. 


Nous avions prévu de ne rester un jour et une nuit mais vous comprenez facilement que nous avons cédé à la tentation et avons changé nos billets de bateaux pour partir directement de l'île 3 jours plus tard pour rentrer à Dakar.


Au passage, on retiendra que manger sur un bateau qui vogue toute la nuit et une très mauvaise idée. Le petit estomac européen de Juliette n'a pas trop apprécié. Heureusement nous avions eu l'idée de prendre une cabine pour 2 avec couchette et sdb privative.